Le Collectif Citoyen, France-Soir
Kennedy répond fermement au manque d'objectivité du Guardian : un appel ferme pour la transparence sur le Thimérosal dans l'intérêt des patients
Guardian, DR, France-Soir
Ce mercredi 25 juin 2025, Robert F. Kennedy Jr., Secrétaire américain de la Santé et des Services humains, a publié un message détaillé sur X, répondant directement à un article du Guardian. Intitulé « Le panel des vaccins du CDC va examiner l'ingrédient que RFK Jr vise à supprimer », cet article du Guardian affirme que le thimérosal, un conservateur à base d'éthylmercure utilisé dans certains vaccins, est sûr. Kennedy conteste cette position avec une mise au point rigoureuse, s'appuyant sur des données scientifiques et réglementaires, et appelle à une transparence accrue face à ce qu'il perçoit comme une information polluée par des influences pharmaceutiques. Voici un examen factuel de cette réponse, qui illustre sa détermination à confronter les narratifs médiatiques et à promouvoir une science indépendante.
C'est une véritable démonstration de journalisme que Kennedy donne au Guardian.
Le Guardian défend une sécurité incontestée
Dans l'article publié le 20 juin 2025, le Guardian affirme que le thimérosal, présent dans certains vaccins antigrippaux, est sans danger.
Citant un site de vérification des faits de l'Académie américaine de pédiatrie (AAP), le journal soutient que cet ingrédient a été retiré des vaccins infantiles de routine et reste sûr, sans toutefois citer d'études révisées par des pairs. Le Dr Paul Offit, un des membres limogés par Kennedy du Comité consultatif (ACIP) cité dans l'article, accuse Kennedy de chercher à rendre les vaccins « moins abordables, moins accessibles et plus redoutés », renforçant le narratif défendu par les médias mainstream, qui rejette les critiques comme des théories conspirationnistes.
Mais cette position repose davantage sur la confiance accordées aux institutions comme le CDC et l'AAP (Académie Américaine de Pédiatrie) sans détailler les bases scientifiques de ces affirmations.
Kennedy fait une mise au point avec des données scientifiques remettant en cause la propagande du Guardian
Dans sa réponse, Kennedy conteste l'absence de preuves primaires dans l'article du Guardian dénonçant « une capture réglementaire » en mettant en avant des faits précis. Il explique que le thimérosal, qui contient environ 50 % de mercure en poids, est toujours utilisé dans les vaccins antigrippaux multidoses recommandés pour les femmes enceintes et les enfants, exposant potentiellement ces groupes à une charge cumulative d'environ 500 microgrammes d'éthylmercure de la naissance à 18 ans – soit près du double de la charge historique provenant de l'ensemble des vaccins infantiles.
Il souligne également l'absence d'études de sécurité humaine spécifiques, appuyant cette affirmation sur le témoignage de 2001 de William Egan, alors directeur de l'Office de recherche et de revue des vaccins de la FDA, qui a reconnu devant le Congrès l'absence de telles études.
[1] "Mercury Neurotoxicity—Search Results—PubMed," PubMed, accessed Jan. 28, 2025, t.co.[2] "Mercury Neurotoxicity—Search Results—PubChem," PubChem, accessed Jan. 28, 2025, t.co.
[3] "Mercury and Development—Search Results—PubMed," PubMed,…
— Secretary Kennedy (@SecKennedy) June 25, 2025
Kennedy étaye sa position avec pas moins de 28 données scientifiques et réglementaires :
- Des études sur la neurotoxicité : des recherches accessibles sur PubMed et PubChem identifient le thimérosal comme un neurotoxique, un cancérogène et un perturbateur endocrinien. Une étude de 2005 financée par le NIH (Burbacher et al.) démontre que l'éthylmercure traverse la barrière hémato-encéphalique et se métabolise en formes toxiques persistantes dans le cerveau pendant plus de 27 ans (Rooney, 2014).
- Des risques reproductifs : l'lAgence de Protection de l'Environnent (EPA) de Californie classe le thimérosal comme un élément toxique reproductif, avec des données montrant des retards mentaux sévères et des malformations chez les enfants de mères exposées pendant la grossesse. Une étude de 2017 du NIH/CDC (Donahue et al.) indique un risque accru de fausse couche lié aux vaccins antigrippaux, dont environ la moitié contiennent du thimérosal, avec des rapports de cotes de 2,0 à 7,7 selon les cohortes.
- Des incohérences réglementaires : la fiche de données de sécurité (Material Safety Data Sheet : MSDS) du thimérosal met en garde contre des effets sur le système nerveux et reproductif, et son usage a été interdit dans les produits en vente libre aux États-Unis depuis 1998. Pourtant, il persiste dans les vaccins, avec une concentration dépassant de 25 000 fois la limite de sécurité de l'EPA pour l'eau potable. De plus, les vaccins périmés contenant du thimérosal sont classés comme déchets dangereux par la loi fédérale.
- Un historique institutionnel : le rapport de 2001 de l'Institut de médecine (IOM) a jugé « biologiquement plausible » un lien entre le thimérosal et les troubles neurodéveloppementaux, tandis qu'aucune étude post-2001 n'a été menée par le CDC pour évaluer sa sécurité, malgré des recommandations en ce sens.
Kennedy critique l'article du Guardian pour son manque de références primaires, soulignant qu'il s'appuie sur un site de vérification financé par l'AAP, lui-même influencé par des liens avec l'industrie pharmaceutique. Il appelle à une réévaluation basée sur des données indépendantes, démontrant sa volonté de confronter les narratifs médiatiques ou partisans qui, selon lui, occultent ces risques.
Un combat pour la transparence
La réponse de Kennedy illustre sa détermination à s'attaquer aux déséquilibres d'information dans le domaine de la santé publique. En citant des études peer-reviewed, des avertissements réglementaires et des incohérences historiques, il positionne son ministère comme un acteur prêt à défier les influences pharmaceutiques présumées sur les médias et les agences comme le CDC. Son appel à la transparence s'accompagne d'une invitation aux lecteurs à vérifier ses sources, renforçant son engagement à une science accessible et non biaisée. Alors que le débat sur le thimérosal reste ouvert, cette mise au point marque une étape dans sa croisade pour une évaluation rigoureuse et indépendante des vaccins.
Perspectives
Cette initiative de Kennedy ouvre la voie à un examen plus approfondi des informations et surtout à une plus grande précaution à apporter à ce qu'on lit dans les médias.
Les citoyens sont encouragés à consulter les études citées (disponibles via PubMed) et les données de la FDA ou du CDC pour se forger une opinion. Pour les décideurs, une réponse pourrait inclure le financement d'études indépendantes sur le thimérosal, abordant les conflits d'intérêts signalés, notamment les 72 % de présentateurs de l'ACIP 2023 liés à l'industrie pharmaceutique (selon JAMA). Réponse entre le 25 et 27 juin 2025.
Kennedy offre au Guardian une véritable leçon de journalisme.Le Guardian modifiera t-il son article pour montrer sa volonté d'informer le public plutôt que d'agir selon les prérogatives d'une industrie pharmaceutique qui semble de plus en plus contrôler le narratif des médias avec son achat d'espaces publicitaires.